Demain, 08 juin (2008) j'ai quitté Mbambani pour aller à Moroni, je ne peux pas être prêt de mon école sans avoir y allé, je me suis rendu au Lycée de Moroni le matin comme tous les élèves et j'ai su les cours du matin et par erreur je me suis pas rendu à la maison pour prendre quelque chose avant de prendre mes médocs (Lycée S M c Moroni)
Après demain, 09 juin (2008), j'ai fait mon quotidient et direction Lycée, toujours de bon matin en fait comme tout le monde! J'ai fait les cours de la matinée et ceux de l'après midi difficilement mais avec effort,
j'ai quitté le Lycée de Moroni avec des maux de ventre et arrivé à la maison en hurlant, pleurant, j'ai mal, j'ai mal au ventre.
Arrivé à la maison, monté dans mon lit avec les chaussures, d'un coup tout le monde est là, comme si quelque chose se passe dans la famille, mon frère pleure mais il ne veut pas se montrer,
J'ai toute ma famille dans ma petite chambre et au seuil de la porte d'entrer, deux hommes dont mon grand frère m'ont mis chacun ma main dans leur cous, direction à "Sigar'ali" les autres dans la route criaient taxi, taxi, hamdolla'allah enfin un taxi, "EL-MAAROUF" dit simultanément mon frère et mon cousin, Ali.
C'était l'heure de la prière de "Maghrib", malgré les douleurs mais j'ai ma conscience, dès que le taxi s'arrêta, une équipe nommée "SERVICE D'URGENCE", est venu à mon secours, enfin, je suis aux mains des "docteurs", les mieux du pays (hopotal national ).
Ce 09 -06-2008, à l'hopital EL-MAAROUF, les docteurs font ceux qui sont de leur mieux pour être gentil,
Le docteur demande à mon frère:"alors qu'est-ce qu'il a?" (au lieux de mr demander "qu'est-ce que tu as Mr?")
J'ai cité tous les doleurs que je ressentai et comme la semaine d'avant j'ai fait un échographie dans cette même hopital que je vais parler plus tard, j'ai donné même les resultats de mon échographie à ce prétendu médecin.
Mais à cet instant là, bien sur qu'il était le patron, il avait tous les droits, je suis dans son térritoire, je n'avais pas un mot à dire, sinon il me renvoie, le docteur à tout pris les mésures, et a donné son dernier mot, et m'a dit: "Monsieur, tu souffres de la constupation".
J'ai lu dans mon carnet médicale les écrits de ce jour en voici le contenu:
Première page "le 09.06.008
TA 132/70 P74 T° 37
1))normalit° Lnmt ou micro LAX
2)) Serum sah
3)) perfrm
4)) calcium 6.8
En bas et à droite il y a la signature et un Nom(Marma) suivi du tempo de l'hopital (EL-MAAROUF SERVICE URGENCE) en couleur rouge du sang
Et juste à droite entre les noms de médocs, on peut lire en tempo pleu-foncé:
PHARMACIE TRALENI-GOBADJOU BP:1023 TEL. 73 01 21
Je me souviens que mon frère me chuchotait à mon oreil: "je sais que tu n'es pas content d'être ici, et s'ache que moi non plus mais tu es malade et tu sais bien que ton docteur se trouve loin (hambou), donc fais un effort s'il te plait, j'arrive, je vais acheter des médicaments et j'arrive dans peu de temps" PHARMACIE TRALENI DE GOBADJOU était la pharmacie de garde certe.
15MIN après mon frère est là, avec un sachet des médocs, l'apprentie a pris le serum enfin après 3 tentatves de recherche de veine, elle a tombé sur une. Et comme j'ai refusé de prendre les médocs ils ont laissé-tombé, mais pour ne pas les ennuyer d'avantage j'ai pris uniquement le médoc de constupation, mais j'ai regrétté après 42 min selon mon frère.
En face de mon lit, il avait une certaine Z, une fille que je connaissais bien, à ma gauche, une personne d'âge moyen(42-45 ans environ).
ce dernier souffrait, il était même incapable de bouger au moment où on est rentré dans cet hopital aux environs de 19h30, après 4h de temps, ce gars semble normale tout aller bien pour lui, il a pu s'asseoir et bu du thé mais sans manger. Mais quand minuit arriva, je ne sais pas ce qui s'est passé des bruits m'ont reveillés, KOILOU INA LI'ALLAH WA INA ILAYIHI RADJIOUN, les travailleurs de l'établissement sont presque tous là, les uns sont entrain de l'envelopper et les autres jouent les observateurs, il est mort, je regarde ce qu'ils font tous ce qu'ils sont entrain de faire. Et ni mon frère ni mon cousin qui malheureusement censait partir au lendemain matin partir en mer ne sont pas là. Tous les gens qui sont venus voir et passer un peu du temps avec leurs patients sont dehors, j'ai demandé le docteur d'appeler mon frère qui m'a dit que " pas avant 30 minutes, juste le temps de couvrir le mort"!
A 2h du matin, la Z est libérée de l'hopital, et une heure avant des hommes sont venus porter le corps et sans même nettoyer le lit du mort, une malade est venu s'installer, cela m'a rendu la force et le courage de faire le tout pour ne pas être le matin, de quitter dans cet endroit qui m'est étrange.
Ah, nous voici arrivé à voir le jour s'élevé, Dieu merci j'ai dit. Ma soeur qui n'a pas pu venir le soir par problème de taxi est venu ce matin avec un thermos surement de soupe du riz ou bien du thé, je ne sais pas et je ne veux pas le savoir la seul et unique chose qui me tient voir les travailleurs de ce batiments pour me donner l'ordre de partir chez moi. Je suis bien et surement guérri. Mon frère avait appelé tous les membres de la famille, même ce qui sont ailleurs.
Ah, nous voici arrivé le jour surlendemain 10-06-08, voici ce qu'on peut lire après que le medecin m'a rendu mon petit carnet en deuxième page:
Le 10-06-08
TA=112/72 Pouls=59 (ça c'est normal car vu l'étude un adulte doit être entre 40 à 120 par minute au répos)
-douleurs abdominals
-constupation
1)) Lav tvlode
1 sachet*3/j
En bas et à droite il y a la signature et un Nom(Marma) suivi du tempo de l'hopital (EL-MAAROUF SERVICE URGENCE) en couleur rouge du sang
En troisième page on peut poursuivre la lecture:
Le 10-06-08
FNP
-NFS
T¤, je suis completement perdu quand la suite des écrits, est-ce [f ou d ou s] suivi de rolopi WIDAL
et enfin Re: Dl abdo ( qu'on peut traduire par douleur abdominal)
Suivi des manchains de couleur rouge du sang.
Soubhana'allah ce serum qui a coûté 1800fc à mon frère va ce jour même de mon hospitalisation transformer ma voix et me rendre en "homme bègue!"
J'ai malgré moi bèguayé durant une semaine complete, ma mère se sentait mal à l'aise et elle n'aimait pas du tout ce que ces médecins m'ont fait. Mais, j'ai promis à ma mère que tout allait bien se passer car j'étais rempris d'amour en Dieu comme elle d'ailleur. Je suis apèrs avoir quitté l'hopital le matin du 10-06-08 apporter à Hambou, là où ma mère m'attendait avec un festin.
Ah! "yehudja bomoina, homa-ngoka hindru, wutsi changayé bassi ziwumbé na chiwumbé kheri na chari, ngodjoka hindro bomoina tels étaient les mots d'une mère de 8 enfants dont je suis le Benjamin. Ma mère tient, compte plus que tout sur moi. Une brave fille et motivée capable de trouver une solution à tout problème.
P-.S: Je suis parti faire l'échographie à Moroni parce que mon medecin n'avait pas les outils pour le faire, il m'avait suggeré d'aller voir un certain Abdillah Ibrahim un medecin généraliste à ce qu'il m'avait dit, mais en réalité aux Comores il y a plus des malades que les nombres de medecins sont moins nombreux pour s'en occuper, je suis parti voir ce médecin pour mon échographie mais nombreux sont les malades qui avaient pris rendez-vous chez ce Docteur et par simple coup de fil, j'ai parlé avec mon docteur de la situation qui m'a dit d'aller voir EL-MAAROUF.

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